[PAR LA FORÊT]
appréciation
Je vois et je repère...
Des ossements d'animaux assemblés d'une manière à créer une nouvelle structure osseuse.
Je ressens...
Une certaine admiration pour le processus de création de l'artiste qui était en adéquation avec ses valeurs autochtones.
Je compare et je me rappelle...
Tout comme le mouvement impressionniste, avec l'avènement de l'art contemporain, les codes s'envolent et l'art est plus une forme d'expression de l'artiste.
J'aime ou je n'aime pas...
À première vue, je n'aimais pas particulièrement les oeuvres de Cisneros. Par contre, après avoir eu l'explication de son processus de création de la part de la médiatrice culturelle, j'ai appris à mieux apprécier le résultat final.
Une question philosophique que m'inspire cette oeuvre...
Est-ce vraiment de l'art? Qu'est-ce que l'art?
Domingo Cisneros, La bête de la vallée de la Rivière Rouge
partage d'expérience d'appréciation
J'ai appris que...
J'avais des préjugés face à certaines oeuvres, car pour moi, l'art devait être quelque chose de beau et de difficile à faire donc moins accessible. En comprenant les processus de création des artistes, j'ai appris à mieux apprécier les oeuvres et même que parfois je préférais de loin le processus au résultat final. L'exposition "Par la forêt" m'a permis de déconstruire ce préjugé que j'entretenais face à l'art.
Je compare avec...
Dans le hall d'entrée avant d'entrer dans l'exposition, il y avait les oeuvres du serbe Milutin Gubash avec ses lampes fabriquées de matériel recyclé. Tout comme Cisneros, Gubash a réutilisé des matériaux déjà existants pour créer de nouveaux objets. Dans les deux cas, j'ai été interpellée par le processus de création qui montrait une grande sensibilité des artistes, un fort lien d'attachement avec l'environnement (pour les deux artistes) et la famille (pour Gubash qui impliquait sa mère et sa tante dans le transport et les trouvailles de matériaux recyclés).